Balade nature
Une belle balade balisée dans la garrigue védasienne. Le grand tour fait plus de 5 km.
Entre garrigue et berges de la Mosson, Saint-Jean-de-Védas possède un lieu exceptionnel de calme et de biodiversité qui mérite une petite visite guidée. C'est tout le sens du parcours nature mis en place en collaboration avec l'association Saint-Jean Environnement.
Parcours découverte nature
Si vous souhaitez parcourir la garrigue de Saint-Jean-de-Védas, vous pouvez emprunter le parcours découverte nature.
Le départ se fait au bout de l'allée du Val des garrigues (à côté des nouveaux lotissements). Le chemin côtoie la Mosson, passe en dessous des falaises d'escalade et revient à travers la garrigue au point de départ.
Le circuit est jalonné de panneaux informatifs sur la faune et la flore conçus par l'association Saint-Jean Environnement et restaurés par les services techniques de la Ville. Cade, térébinthe, lentisque, ciste et poissons de la Mosson n'auront plus de secret pour vous.
Accessibles à tous, vous avez le choix entre deux boucles : 2,7 km ou 4,6 km.
À la découverte des espèces
Ce circuit est ponctué de panneaux informatifs conçus par l'association Saint-Jean Environnement. Une majorité des textes a été réalisée par Lucien Passama, professeur à l'université de sciences de Montpellier en botanique ainsi que par Gilles Doucet, figure incontournable de l'association.
Partez à la découverte du térébinthe, cette espèce typique appelée aussi pistachier térébinthe.
Comme son homologue qui produit les fruits appréciés pendant l'apéritif, ceux du térébinthe sont comestibles mais assez aigrelets.
De même pour le pistachier lentisque, lui aussi très présent dans la garrigue de Saint-Jean-de-Védas. Il est surnommé l'arbre à mastic.
Sa sève sert encore à la fabrication de pâtisserie ou de boisson comme le raki turc ou l'ouzo grec !
Traversez un champ de cistes de Montpellier, retrouvez les genévriers cade ou amusez-vous à reconnaître les brochets, carpes et autres sandres ou perches dans la Mosson.
Traquez les asperges sauvages mais aussi girolles et chanterelles qui apprécient particulièrement ces terres calcaires. Attention à ne pas les confondre avec le clitocybe des oliviers, fortement toxique.
La présence de ce champignon vénéneux indique d'ailleurs que de nombreux champs d'oliviers parsemaient la garrigue à une époque révolue.
Car parcourir la garrigue avec Gilles Doucet, c'est aussi revivre l'histoire du lieu.
En 1990, une vaste opération de plantations a été réalisée par les scolaires de la ville. Une grande majorité d'arbres sont encore présents. " Il y a quelques temps, j'ai croisé une dame qui regardait avec attention ces plantations anciennes. Elle semblait émue : elle avait fait partie des élèves qui les avaient réalisées il y a 25 ans ", s'enthousiasme Gilles Doucet.
Depuis des années, l'association amène des classes sur le parcours. Munis d'un carnet d'explorateur, les élèves partent à la recherche des espèces ou collectent des feuilles afin de faire prendre conscience aux jeunes générations de l'atout indéniable que constitue la garrigue Védasienne.